TIME OF THE SIGN

VERTICAL SQUIRRELS

AMBIANCES MAGNÉTIQUES AM221

Distribution : Orkhêstra

CD

Cette formation porte-t-elle vraiment judicieusement son patronyme ? Parce que, contrairement à ce qu’induit son nom (écureuil) dans son acceptation symbolique, elle est plutôt dépensière… Dépensière en énergie, en dynamisme, en vitalité. Il est vrai que l’animal est vif…
Ces VERTICAL SQUIRRELS sont originaire de l’Ontario, d’une ville située à une soixantaine de kilomètres de Toronto (Guelph) et vivent à quatre : un guitariste percussionniste (Daniel Fischlin), un claviériste (Ajay Heble), un bassiste complétant son jeu avec des instruments inventés (Lewis Melville), élément qui titille déjà nos oreilles ! – et un percussionniste, (Ted Warren). Mais dans leurs pérégrinations, il leur arrive de se mouvoir en bande, au point de combler leurs prestations avec des invités, en l’occurrence quatre, pratiquant les vents, la vielle à roue, l’ukulélé, et quelques gadgets électroniques. 
Time of the Sign est leur 3e réalisation, après Hold True (accroche-toi) et Winter’s gate parus tous les deux en 2010, le premier sur le label du collectif montréalais, le second chez Barcode Free Music. Alors que Hold True (accroche-toi) abordait davantage les rivages d’un rock flamboyant, parfois répétitif et croisé avec des accents de jazz improvisé, sur le présent enregistrement l’apport des invités, la volonté de mettre davantage l’accent sur l’improvisation et le travail collectif en change l’approche. La musique joue davantage sur le registre de la transe, d’une transe libre, ponctuée par les accords et les rythmes des claviers, avec une propension à véhiculer une musique aux accents festifs d’un krautrock davantage acoustique, et un ensemble plus proche d’une suite qu’une série de pièces plus individualisées comme précédemment. Le tout s’achevant sur des réminiscences de cornes de brume, au milieu des flux et reflux de vagues…

PIERRE DURR

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