THE HANT VARIANCE / QUASAR <=> LANTERNS

SERGEY TCHEREPNIN

QUASAR <=> LANTERNS

ISSUE PROJECT ROOM DISTRIBUTED OBJECTSDO01

Distribution : Metamkine

2XLP

SABISHA FRIEDBERG / PETER EDWARDS

THE HANT VARIANCE

ISSUE PROJECT ROOM DISTRIBUTED OBJECTSDO02

Distribution : Metamkine

2XLP

Fondé en 2003 par l’artiste photographe Suzanne Fiol et installé depuis 2008 dans un ancien théâtre, ISSUE PROJECT ROOM se veut un espace d’art et de performances d’avant-garde. Depuis février 2015, on assiste à la création d’un département d’édition, DISTRIBUTED OBJECTS, en l’occurrence pour l’instant, deux productions vinyles consacrées à des artistes sonores qui s’interrogent sur la transmission du son. 
Sabisha FRIEDBERG, originaire d’Afrique du Sud s’est formée à l’installation sonore, entre autres lieux au San Francisco Art Institute. Depuis, elle est reconnue comme un artiste d’importance après ses installations diverses en Europe (en 2012, elle avait mis en place une installation sonore dans les jardins du palais Royal, à Paris !), en Russie, au Japon et bien sûr aux States. Avant cette dernière production, on peut noter qu’elle figurait en 2014 sur le premier enregistrement édité par le MoMA, There will never be silence (PSI 001) en partenariat avec Yasunao Tone, Kevin Beasley, Lizzi Bougatsos. Son associé, dans la réalisation de la performance The Hant Variance captée en 2012 à l’Experimental Media and Performing Art Center de New York est Peter Edwards alias Casperelectronics. Comme son titre le suggère, il s’agit d’une spatialisation sonore explorant les interactions des ondes de fréquences, issues d’oscillateurs, variant les perceptions de l’auditeur dans une déambulation un peu fantomatique. 
Tcherepnin, New-Yorkais, cherche de son côté à appréhender l’écoute à travers divers matériaux, transformés en haut-parleurs pour « tenter d’élargir les dimensions sonores en orchestrant des situations d’écoute flexibles, qui attirent l’attention sur l’importance et de la variation du son comme filtrée à travers ces objets ». Toutefois, dans le cas de cet enregistrement (offrant trois pièces, Quasar, Sky, Horse) issu d’une installation sonore, coréalisée avec le vidéaste japonais (Ei Arakawa) et présentée en 2009 à la Kunstlerhaus de Stuttgart, il met en avant la combinaison d’enregistrements de synthèse analogique et de paysages sonores captés en Turquie et en Géorgie. Le rendu sonore y était toutefois conditionné par une spatialisation usant comme filtre tapis, et lanternes diverses.
Si le rendu sonore de ces enregistrements peut – et cela l’est – être intéressant, il est toutefois certain que la retranscription en stéréo d’installations multipistes (8 dans le cas de Quasar<=> Lanterns !) peu se relever sans doute quelque peu frustrante…

PIERRE DURR

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