R&C 114 – Décembre 2017
On proposerait bien musiques « anomales » : au strict sens de l’étymologie grecque, hors pâturages, hors coutumes, non accréditées, non autorisées – bref, sans foi ni loi. Ou alors musiques « idiotes », c’est-à-dire à part, particulières irréductiblement. On aimerait bien entendre plus de musiques idiotes. Seulement si ces musiques étaient trop écoutées, assez fatalement elles perdraient leur caractère idiotique. La condition de leur survie est sans doute de rester marginales. Mais on peut tout de même agrandir le...