R&C 128 – Juin 2021
Le monde était alors devenu un entre-choquement ininterrompu de saloperies. Conséquemment, l’art de l’époque consistait en un entrechoquement ininterrompu de saloperies, le moins mauvais étant celui qui l’exposait crûment. Partout, en art comme ailleurs, de sinistres clowns s’acharnaient à répandre autour de leurs personnes un optimisme obscène nourri d’ignorance crasse, qui les aidait à vivre mais faisait le jeu du pouvoir et de la destruction généralisée ; leur sourire avait commencé à virer à l’aigre au tournant du millénaire, et...
